Vie de famille
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L’homéopathie est une médecine douce et complémentaire, définie par 3 principes de base. Malgré les polémiques, elle fait de plus en plus d’adeptes. L’automédication en homéopathie, c’est possible, on vous explique !
L’homéopathie est une thérapeutique qui traite les maladies par les semblables : on soigne le mal par le mal. On administre à un malade une substance « diluée » pour le soigner alors que chez une personne en bonne santé, cette même substance à dose « normale » donnerait les mêmes symptômes que ceux observés chez le malade.
L'OMS (organisation mondiale de la santé) reconnaît l’homéopathie comme une médecine traditionnelle et complémentaire. Elle est aussi reconnue par la commission européenne et le conseil de l’ordre français des médecins en tant que médecine alternative et complémentaire. En France, les médecins peuvent mentionner cette spécialisation professionnelle depuis 1974.
L’homéopathie est une médecine préventive et curative, qui agit dans les cas aigus comme dans les cas chroniques. Elle prend en compte la maladie et le malade, et vise à améliorer les symptômes, les troubles émotionnels associés et le terrain du patient.
Le fondateur de l’homéopathie est un médecin allemand : Christian Friedrich Samuel Hahnemann (1755-1843). Un autre médecin, très célèbre, Hippocrate (460 – 3zz avant JC) mentionnait déjà un traitement par les semblables « la maladie est produite par des semblables ; et par les semblables que l’on fait prendre, le patient revient de la maladie à la santé »
Hahnemann teste sur lui l’écorce de quinquina. Cette écorce est connue pour faire baisser la fièvre, notamment celle du paludisme. Il constate qu’elle lui donne les mêmes symptômes que s’il avait de la fièvre.
Il testera ainsi différentes substances sur lui-même et son entourage, arsenic, belladone, aconit, mercure… Il prendra en compte les effets observés que lorsqu’ils se répètent à l’identique chez un nombre suffisant de personnes.
Quelques années plus tard, il affirme qu’il existe bien un principe de similitude « pour guérir radicalement certaines affections chroniques, on doit chercher des remèdes qui provoquent ordinairement dans l’organisme humain une maladie analogue et le plus analogue possible ».
Dans un premier temps Hahnemann utilise ces substances à dose pondérale (en quantité que l’on peut peser) pour traiter ses malades. Puis, il découvre qu’en diluant les doses administrées, le remède est plus actif et que selon les dilutions, ses actions sont différentes.
En rendant visite à ses malades à cheval, Hahnemann s’est rendu compte qu’un remède homéopathique est d’autant plus efficace qu’il a été énergiquement secoué, ou « dynamisé », entre chaque dilution. C’est le principe d’infinitésimalité et de dynamisation.
Hahnemann a rassemblé la synthèse de ses travaux dans la matière médicale. Elle recense une centaine de pathogénésies (ensemble des troubles qui apparaît chez un individu en bonne santé après avoir consommé une substance diluée et dynamisée selon la méthode d’Hahnemann).
De nos jours, cette matière médicale est toujours en constante évolution. Elle constitue l’ouvrage de référence pour les médecins homéopathes dans le choix du remède homéopathique le plus adapté.
Les principes fondateurs de cette médecine alternative sont donc :
L’allopathie désigne toutes les thérapeutiques qui existent pour soigner une maladie ou soulager un symptôme par une substance qui va agir « au contraire » de cette maladie ou de ce symptôme. Par exemple, pour soulager une inflammation, on prendra un anti-inflammatoire.
Les substances utilisées en allopathie ne sont pas diluées, mais utilisées à des doses pondérales.
L’allopathie peut être à l’origine d’effets secondaires et d’interactions médicamenteuses y compris la phytothérapie et l’aromathérapie !
La phytothérapie et l’aromathérapie sont aussi des médecines naturelles tout comme l’homéopathie, elles sont aussi classées comme des médecines douces mais le sont pourtant beaucoup moins.
La phytothérapie est une thérapie par les plantes elles-mêmes, ou par des extraits de plantes (teintures, extraits, poudres de plantes, cryobroyat). Même si 80 % des souches homéopathiques sont d’origine végétale, l’homéopathie utilise aussi des souches d’autres origines (chimique par exemple). De plus, la substance de base, quelle que soit son origine est diluée afin d’être utilisée à dose infinitésimale, ce qui n’est pas le cas en phytothérapie, dont la dangerosité éventuelle est loin d’être négligeable.
L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie, qui utilise les huiles essentielles (HE) extraites des plantes qui en possèdent, c'est-à-dire les plantes aromatiques, qui représentent environ 10% du règne végétal. Les huiles essentielles sont obtenues par distillation à la vapeur d’eau. Ce sont des concentrés de molécules chimiques naturelles très puissants dont l’emploi n’est pas anodin. Dans certaines situations et avec certaines HE, on ne peut pas parler de médecine douce !
Les remèdes et souches homéopathiques sont des médicaments, mis sur le marché par une AMM (autorisation de mise sur le marché) allégée, comme pour les médicaments à base de plante. Cette AMM repose sur l’utilisation traditionnelle des souches homéopathiques telles qu’elles sont décrites dans la pharmacopée française et européenne.
Les bobos du quotidien, les petits traumatismes comme les bleus, bosses.
Les petites affections ponctuelles, sans gravité et dont la cause est rapidement déterminée : rhume, toux récente et anodine, digestion difficile, des problèmes passagers de transit intestinal, les soucis liés au stress, des troubles légers du sommeil.
Quelques problèmes récurrents bénins peuvent aussi être pris en charge à condition qu’un médecin ait bien confirmé le diagnostic et que ces problèmes soient sans danger pour la personne (hémorroïdes, jambes lourdes…)
Tout problème persistant plus de 24h à 48h, sans amélioration, voire s’aggravant nécessite un avis médical.
En homéopathie, pour que l’automédication soit efficace, le patient doit analyser lui-même ses propres symptômes. Plus les symptômes décrits par la pathogénésie de la substance correspondent aux siens, plus le traitement a de chance de réussir. Si le remède choisi est le bon, une amélioration doit se faire sentir rapidement. Plus la dilution est basse, moins on a de chance de se tromper dans le choix de la souche et l’observation des symptômes, c’est pourquoi les basses dilutions sont plus adaptées à l’automédication.
Tout problème de santé non amélioré, ou qui évolue défavorablement nécessite l’avis d’un professionnel de santé. Les pharmaciens sont d’accès facile, sans rendez-vous et peuvent déjà vous guider en attendant de consulter votre médecin. Les règles de sécurité de l’automédication en homéopathie sont les mêmes que celles en allopathie, ne pas hésiter à demander l’aide et l’expertise d’un professionnel de santé surtout en cas de grossesse, de maladies chroniques et chez les enfants.
Publié le : 17 Janvier 2018
Tags : Santé naturelle Homéopathie Médecine complémentaire Médecine alternative santé familiale
Publié le : 10 Août 2021
Lire la suitePublié le : 16 Juin 2021
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