Grossesse
Grossesse
Vous voilà à peine dans la peau d’une femme enceinte, qu’à l’inverse de Gilbert Bécaud qui chantait « Et maintenant, que vais-je faire ? » vous vous demandez plutôt « Et maintenant, que ne vais-je plus faire ? »
Odile Bagot, alias Mam Gynéco vous conseille avec un récit plein d’humour pour aborder ces interdits sans dramatiser !
Pas drôle de commencer par des interdits, - et je déteste jouer les mères-fouettardes - , mais il va bien falloir que je vous en assène quelques-uns. Alors, autant le prendre du bon côté, et sauter sur l’aubaine pour changer l’une ou l’autre mauvaise habitude de votre « vie d’avant » !
La recommandation officielle est bien de ne pas consommer d’alcool du tout, et je ne me permettrais pas de la contester. Cependant, à l’épreuve du quotidien, cela mérite quelques nuances. Il est vrai que l’alcoolisme maternel est responsable du redoutable syndrome dit « d’alcoolisme foetal ». Une consommation régulière, ou occasionnelle en excès (plus de 2 verres de vins), peut être responsable de fausse-couche, d’accouchement prématuré, de malformations, de retard mental ou de troubles psychiques chez l’enfant. La période la plus sensible se situe entre 2 et 4 mois de grossesse. Dans les quinze premiers jours de la grossesse, c'est-à-dire avant même le retard de règles, on appliquera la loi du « tout ou rien ». Cela signifie que soit la grossesse s’arrête, soit elle se poursuit sans complications. Cela concerne également les médicaments, les toxiques en tout genre et les infections.
Soyons clairs, fumer du tabac ou des choses moins licites, c’est niet ! Les conséquences possibles pour le bébé sont multiples : un petit poids de naissance, davantage de complications au moment de l’accouchement, une fragilité pulmonaire accrue dans les premières années de la vie.
Cinq cigarettes, c’est moins grave qu’un paquet, mais zéro cigarette, ça reste bien mieux que cinq ! Pour faire votre sevrage tabagique, les patchs à la nicotine sont autorisés. Quant à la cigarette électronique, les études sont encore en cours, mais pour l’instant, il n’y a pas de contre-indication. Enfin, pour vous aider à vous débarrasser de cette mauvaise copine, il existe aussi les services dédiés au sevrage en tabagique dans les hôpitaux.
Voilà pour les interdits ! Mais il me reste quelques recommandations à vous faire, que nous développerons dans un prochain rendez-vous avec Mam Gynéco.
A bientôt !
Publié le : 4 Mai 2017
Publié le : 1 Avril 2020
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Publié le : 24 Juin 2018
Révisé le : 1 Août 2019