Enfant
Enfant
Boutons, vésicules, croûtes, cicatrices, démangeaisons, contagieuse ou pas ? La varicelle suscite beaucoup de questions. Voici les informations à connaître sur la varicelle !
La varicelle est la maladie infantile la plus fréquente ; c’est une affection bénigne est quasi obligatoire ! Chaque année, 550 000 à 750 000 cas occasionnent un peu plus de 3000 hospitalisations dont 75% concernent les enfants de moins de 16 ans.
C’est une infection virale très contagieuse due au virus varicelle-zona. La varicelle est la première infection par ce virus qui gagne ensuite certains ganglions où il restera en latence. L’immunité acquise est en principe définitive, mais les virus en hibernation dans les ganglions nerveux peuvent se réactiver à l’occasion d’une baisse de l’immunité et entraîner un zona.
Cette maladie infantile concerne 50 % des enfants avant l’âge de 5 ans, et 90 % avant l’âge de 12 ans. 90% de la population a contracté la varicelle avant 15 ans.
La varicelle peut survenir toute l’année avec des pics épidémiques en hiver et au printemps.
Cette maladie infantile est décrite en 3 phases :
L’éruption de varicelle évolue par poussées successives, on a donc souvent les 3 types de lésions sur le corps en même temps.
En général, l’éruption touche d’abord le cuir chevelu, le visage, le tronc puis les membres et parfois les muqueuses (pourtour des yeux, intérieur de la bouche, organes génitaux).
La varicelle est très contagieuse et la transmission se fait par l’intermédiaire des gouttelettes rhinopharyngées ou par contact direct avec le liquide des vésicules, il n’y a pas de virus dans les croûtes.
Le malade est contagieux 2 jours avant l’éruption et jusqu’à la formation des croûtes. En conséquence, la présence de l’enfant en collectivité n’est pas souhaitable tant que les vésicules sont présentes.
L’éviction scolaire n’est pas obligatoire mais recommandée dans la phase de contagion de la maladie. Les responsables des établissements scolaires et des crèches doivent être prévenus.
4 à 8% des varicelles se compliquent chez l’enfant en bonne santé selon les études.
Les surinfections bactériennes sont les principales complications (1 à 4% des varicelles) en lien avec le grattage, notamment l’impétigo qu’il est parfois difficile de différencier des lésions de varicelles.
Il existe d’autres complications nécessitant le plus souvent des hospitalisations, ce sont des atteintes neurologiques et des pneumopathies.
Les adolescents font des varicelles plus sévères que les enfants, avec plus de lésions cutanées. Avant 5 ans, ce sont surtout les surinfections bactériennes et des problèmes pulmonaires qui sont redoutés. Les complications neurologiques sont plus observées chez le grand enfant et l’adolescent.
Les sujets les plus à risque lors d’un contact avec un malade sont :
En cas de contact avec la varicelle, ces personnes doivent rapidement consulter leur médecin traitant.
Les traitements de base recommandés sont essentiellement des soins locaux, assurant une bonne hygiène, et une désinfection de la peau. L’objectif étant d’éviter toute contamination bactérienne.
Une à deux douches par jour avec un pain ou un savon liquide dermatologique sont conseillées. Les bains sont à éviter pour ne pas laisser macérer les boutons. Des savons pour enfants formulés à base de plantes comme par exemple la bardane peuvent aussi soulager les démangeaisons. Traditionnellement utilisée pour des soins en dermatologie, l’huile essentielle de géranium est utilisable chez les enfants pour diminuer les sensations de prurit avec le conseil d’un professionnel de santé spécialisé en aromathérapie.
Les antiseptiques comme la chlorhexidine sont essentiels pour prévenir les surinfections, choisir de préférence une chlorhexidine aqueuse qui ne pique pas.
Les lotions asséchantes et assainissantes sont un bon relais des antiseptiques tout en protégeant la peau. Présentées en spray, elles se pulvérisent directement sur la zone concernée. En plus d’absorber les suintements et limiter les surinfections bactériennes, elles assèchent la peau et améliorent le confort cutané en réduisant le grattage.
Il faut éviter les poudres, en particulier le talc, qui favorisent l’accumulation de débris infectés sur la peau.
Les antihistaminiques dits « sédatifs » sont parfois prescrits pour atténuer les démangeaisons. Ils ne dispensent pas de couper les ongles courts ou de porter des gants pour éviter des surinfections et les cicatrices. Si un bouton de varicelle a déjà été gratté, l’application d’une crème réparatrice peut stopper l’apparition d’une cicatrice.
Les antiviraux sont indiqués chez les personnes à risque ou présentant des complications.
En général, la fièvre est modérée et le paracétamol suffit à la prendre en charge. Il est formellement interdit d’utiliser des anti-inflammatoires tels que l’aspirine ou l’ibuprofène car ils peuvent favoriser notamment des surinfections bactériennes massives.
Publié le : 20 Novembre 2017, révisé le : 10 Septembre 2019
Tags : Santé de la peau Varicelle Contagion enfant
Publicité
Septimyl
Crème réparatrice
CosmétiqueSeptimyl
Lotion asséchante
CosmétiqueNeutraderm
Gel Douche Surgras Dermo-Protecteur
CosmétiquePublié le : 6 Avril 2021
Lire la suite
Publié le : 14 Février 2017
Révisé le : 10 Septembre 2019